Patrice Crusson. Des signatures officielles qui arrivent à point nommé dans un contexte plutôt favorable. « Parlée par 52 % des adultes de Basse Navarre-Soule, la langue basque fait aujourd'hui l'objet d'un engouement particulièrement visible s'agissant de la transmission aux jeunes générations », constatent Mattin Bacho, technicien langue basque à l'OPLB ainsi que Joseba Erramoundeguy, chargé de mission à l'OPLB, avec une réalité : 74 % des enfants du primaire suivent un enseignement en langue basque, bilingue ou immersif et plus de 80 % des écoles du territoire proposent aujourd'hui un enseignement en langue basque. Pour le conseiller régional Francois Maitia, présent en qualité de président de l'OPLB « Notre but est de travailler pour favoriser la langue basque en soutenant les systèmes immersifs, les structures comme AEK. »
Outre le système scolaire, selon l'OPLB, les collectivités ont aussi leur rôle à jouer. « Premiers maillons de l'action publique, les communes sont identifiées comme des partenaires de première importance pour cette politique de développement de l'usage de la langue basque, tout comme la fondation Luro qui propose quotidiennement aux habitants de la CDC Garazi-Baigorri des services de proximité.
Un aspect repris par Francois Maitia : « Pour les malades d'ici, il est important que la première parole soit en basque. Dans ce chemin du soin, la langue basque a une grande importance d'autant que la majorité du personnel est bascophone. Quant aux contrats de progrès signés avec les communes, ils ont pour objectif de créer un environnement où la langue basque est présente et comment elle peut être utilisée au niveau de la communication».